« … remettre en question l’existant de manière critique afin d’identifier des partenaires de confiance ». Vaste programme !
C’est l’objectif de l’étude Zwei Wealth (1), qui conclut que, plus les gérants de patrimoines sont indépendants, plus la satisfaction de leurs clients augmente ; plus les rendements sont bons, moins on leur demande de transparence ; alors que cette transparence est elle-même source de performance !
Un paradoxe qui n’empêche en rien une dynamique exceptionnelle dans le développement de la gestion privée, portée par une spécialisation plus marquée et une multiplication des structures indépendantes, les « Wealth Offices », renforcée par l’évolution technologique.
Ces structures, concurrentes des acteurs traditionnels, prennent de plus en plus d’importance pour les patrimoines compris entre 2 et 100 millions et devraient essaimer. Ainsi, 3 à 5 millions de nouveaux «Wealth Offices » pourraient voir le jour à travers le monde au cours des 5 prochaines années !
Malgré ce développement spectaculaire, la concurrence ne semble pas toujours jouer pleinement son rôle puisque le niveau des prix et des prestations varie fortement et 60% des offres ne satisfont pas les clients.
Constat paradoxal à nouveau, mais qui ne s’arrête pas là. Dans cet univers en pleine expansion, les stratégies d’investissement les plus simples se révèlent les plus efficaces, portées par trois caractéristiques :
- Des analyses à long terme (10 ans), plus robustes que les prévisions à court et moyen terme qui ne permettent pas de dégager de performances notables,
- L’investissement en actions, obligations et immobilier, plutôt que dans les produits alternatifs (hedge funds et produits structurés),
- La prise en compte d’une planification financière, basée sur le maintien du pouvoir d’achat.
Ces gérants spécialisés obtiennent ainsi systématiquement de meilleures performances, particulièrement ceux investis en actions ou obligations, opérant selon des process stricts, réglementés et privilégiant titres directs et ETFs. Ces « boutiques », dont les structures permettent des offres tarifaires inférieures à la moyenne d’un marché qui manque encore de transparence, se révèlent pourtant parfois encore insuffisamment transparentes. De fait, les tarifs dits « all-in » n’incluent en moyenne que 56% des coûts effectifs !
MJ&Cie, family office de référence depuis plus de 20 ans, s’est construit sur ce postulat !
(1) Zwei Wealth, Rapport de transparence, mai 2022