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Marchés : oser avec prudence

L’année 2023 a apporté son lot d’incertitudes sur les marchés. Volatilité, imprévisibilité du contexte macroéconomique et géopolitique ont rendu la tâche des investisseurs ardue. Le « hard landing » qui devait suivre les violentes hausses de taux se fait attendre, tout comme la reprise liée à la réouverture de l’économie chinoise. Dans le même temps, le consensus sur l’affaiblissement du dollar a volé en éclats et la hausse des rendements obligataires n’a pas empêché certaines actions de croissance de surperformer, prospérant sur l’engouement autour de l’IA.

En cette année de transition, les investisseurs ont réappris à vivre avec des taux, et une inflation, plus élevés.

Sauf évènement majeur, en 2024, les fondamentaux devraient reprendre le dessus. Les risques macroéconomiques ont diminué, la croissance semble à portée de main (plutôt au 2d semestre). Après avoir été tirés à la baisse par les craintes de récession, carnets de commandes et valorisations pourraient retrouver des couleurs.

Loin d’être contradictoires, optimisme et prudence devront être la base des décisions d’investissement. A fortiori après le rallye de fin d’année.

Optimisme, car plusieurs thématiques d’investissement apparaissent comme un moyen pérenne de rester investi sur le long terme.  La santé affiche, à cet égard, un pipeline alléchant de produits innovants, alors que les nouveaux traitements antidiabétiques aux propriétés amaigrissantes font déjà vibrer la bourse. Même constat dans le secteur des énergies propres, où les valeurs du nucléaire, confortées par un soutien politique accru et des innovations qui approchent de la maturité, présentent des perspectives de croissance alléchante. Et bien sûr, la révolution en marche de l’IA qui pourrait rebattre de nombreuses cartes au cours des prochaines années. Liste non exhaustive face aux nombreuses tendances de long terme économiques, sociales ou technologiques qui émergent.

Prudence car la stabilité économique reste fragile, tout nouveau choc géopolitique pouvant entraîner une augmentation significative des prix de l’énergie. Couplé à un marché du travail toujours résilient et à une croissance des salaires qui résiste, l’inflation pourrait s’éloigner à nouveau de l’objectif de 2% et revenir sur le devant des préoccupations. Avec l’effet que l’on connait !

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