Fidèle à sa tradition d’ouverture internationale, un groupe de 25 membres de l’Association Française du Family Office (dont F. Mollat du Jourdin est secrétaire général) a réalisé un voyage d’études en Italie pour y rencontrer l’écosystème du family office et de la gestion de fortune. Trois jours milanais qui ont permis de constater beaucoup de convergences avec la France malgré un marché apparemment moins structuré et moins mature. Des différences culturelles ont aussi été mises en évidence, parfois inattendues, mais indispensables à une bonne appréhension de ce pays si proche.
Par ailleurs les Rencontres Annuelles, qui se sont tenues début décembre, ont été l’occasion de présenter le nouveau Livre Blanc de l’AFFO, sur l’immobilier. Il s’agit du 6e opus après la philanthropie, la gouvernance, l’éducation et la formation, l’allocation d’actifs et la gestion des risques.
Un aréopage d’intervenants prestigieux (Jean-Christophe Fromantin, Philippe Chiambaretta, et Guillaume Poitrinal) a permis d’enrichir cette matinée de réflexion prospective, qui a vu aussi décerner le 7e prix de l’AFFO à un mémoire d’étudiant de master.
Lancé en 2013, le « Prix de l’AFFO » a pour vocation de faire connaître le métier de family office, son implication dans l’intérêt économique de l’entreprise familiale, et d’encourager les jeunes diplômés dans ce métier à l’avenir prometteur. Il s’adresse aux étudiants des universités ayant suivi un troisième cycle de type master, spécialisé en gestion de patrimoine.
La 6e édition, en décembre 2018, avait décerné le 1er prix à Quentin Barricault, pour son mémoire : « La gestion de la retraite du chef d’entreprise dans un contexte de réformes structurelles ». Cette année, c’est une étudiante de Dauphine, Chloé Topart, qui s’est vue distinguée par le jury pour son travail sur les fondations actionnaires. Dernière réalisation notable de l’AFFO en 2019, présentée lors des Rencontres Annuelles : la formation sur le family office (certification en 20 jours / 140 heures) lancée avec l’AUREP, qui connaît un réel succès : la première session débute en janvier avec 32 participants, ce nombre ayant été limité afin de préserver l’impact de ce programme qualitatif.