Les concepts d’économie circulaire et de bioéconomie ne sont pas neufs. Et des institutions telles que l’OCDE ou la Commission Européenne les utilisent déjà depuis une dizaine d’années. L’Agence de la transition écologique (ADEME) parle également d’une « économie de la fonctionnalité », qu’elle définit comme « un modèle économique en émergence, qui offre une alternative crédible pour les entreprises désireuses de s’inscrire dans le développement durable. »
Outre l’évolution lexicale, ce qui est en train de changer, c’est que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager vers des modes de production plus efficients et un modèle économique plus en harmonie avec la nature. Une accélération qui s’explique en partie par l’évolution règlementaire. L’ADEME constate par exemple que « la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire du 10 février 2020 réforme en profondeur la responsabilité élargie des producteurs (REP). Elle prévoit en effet que les entreprises contribuent à la gestion des déchets issus des produits qu’elles commercialisent. »
Du point de vue de l’investissement, certains gérants n’hésitent donc plus à cibler ces thématiques de l’économie circulaire et de la bioéconomie, qui incarnent un univers d’entreprises innovantes en expansion. Inattendu probablement, tant ces concepts ont longtemps été perçus comme des « relents soixantuitards » !